La Galissonne
Slogan du site

L’association La Galissonne créée à St-Germain-des-Prés, le 29 Novembre 1995 affiliée FFRandonnée.
Elle a pour but de tracer des sentiers de promenades et d’animer des randonnées pédestres.
Elle a une vocation culturelle et de mise en valeur du patrimoine local.

Origine, histoire et patrimoine de Ferrières

par alainh

Origine

Plusieurs siècles avant JC, des hommes se sont rassemblés dans la vallée de la Cléry pour y exploiter le minerai de fer qui affleurait le lit de la rivière. Richesse qui donnera son nom, bien plus tard, à Ferrières.

Histoire et patrimoine

Petite cité médiévale au bord de la Cléry, ancienne capitale religieuse du Gâtinais. Siège d’une ancienne abbaye royale, l’influence de Ferrières sous Charlemagne s’étendait dans toute l’Europe.

Notre-Dame de Bethléem

Sanctuaire ND de Bethléem, vierge noire, retable du XVIIème siècle.
L’habitude d’appeler un édifice religieux Notre-Dame date du XIIème siècle.
Au moment de la christianisation de la Gaule, on employait plutôt le terme de Sainte-Marie. Dans le comput de Ferrières rédigé en 905, il est fait mention de la dédicace, le 10 des calendes d’octobre, de l’église Sainte-Marie : c’est sans aucun doute l’église connue aujourd’hui sous le nom de Notre-Dame qui, pendant plusieurs siècles, a été appelée Sainte-Marie.

L’église dédiée à Notre-Dame de Bethléem est le plus petit des deux édifices religieux de la place. On y entre habituellement par la porte latérale située sur la façade nord. Cette ouverture est surmontée d’une statue de la Vierge avec cette inscription en latin "Ne insalutata hospite" (N’entrez pas sans saluer l’hôtesse"), c’est-à-dire Marie. A droite de la porte, à environ quatre mètres de hauteur, on découvre sur la façade deux pierres assez grossièrement sculptées et usées par les siècles et les intempéries : l’une représente un homme à cheval (St-Martin ? un cavalier de l’Apocalypse ?) ; sur l’autre, on distingue un homme assis face à deux personnages dont l’un lève une main démesurément grande (Jésus devant Pilate ?).

Abbatiale St Pierre St Paul

L’église abbatiale (XIIème-XVème siècles) remarquable par sa coupole élevée sur le plan de l’ancienne église carolingienne. Magnifiques vitraux renaissance dans le choeur.
Cette seconde église de Ferrières, la plus importante, est l’église abbatiale.
C’est le bâtiment le plus important du monastère, celui auquel les moines apportent le plus de soins car ils y accomplissent leur mission : prier Dieu pour le salut des âmes.
La plupart des éléments de la façade ouest datent de la reconstruction décidée par l’abbé Amaury, au XIIè siècle.
A gauche, à environ deux mètres de hauteur, on remarque une ancienne ouverture, aujourd’hui bouchée : la « porte papale ». Cette porte s’ouvrait sur le bas-côté détruit après la chute du clocher en 1739 ; un escalier aujourd’hui disparu permettait sans doute d’y accéder.
Comme son nom l’indique, elle était réservée au souverain pontife : quatre fois dans l’histoire de l’abbaye, le souverain pontife a pénétré dans l’église par cette porte, quatre fois elle a été murée.

Restes de l’abbaye : grange aux dimes, salles gothiques

Anciens remparts et vieilles rues autour de l’abbaye

Lavoir des Martinets

Ce lavoir, contrairement à tous ceux qui existent sur la rivière est mobile.
Son plancher, actionné par de lourdes chaînes, peut suivre le niveau des eaux : on pouvait donc y laver en toute saison.
Vaste, protégé des pluies et du vent d’ouest, il bénéficie d’un courant important et d’une eau profonde qui permettaient de bien rincer le linge.
On pouvait y faire chauffer l’eau grâce à une cheminée, et des étendoirs pour les draps étaient fixés au mur.
Bien placé, sur le chemin des jardins et des pâturages, il fut un poste d’observation et un lieu d’échanges en tous genres sur la vie du village car toutes les femmes du « haut Ferrières » (rue Fonteine-Bourgoin, rue Montante, rue des Fossés, rue St-Mathurin) y venaient, en plus des laveuses professionnelles.
Quand leurs battoirs n’y résonnaient pas, c’était un lieu idéal pour y pêcher les vairons et les petits goujons, attirés par l’eau claire.

Sources : la mairie et l’office de tourisme de Ferrières-en-Gâtinais et Wikipédia.


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