28 mai, rando du mardi à St-Hilaire-lès-Andrésis préparée et accompagnée par Patricia et Bernard Chaperon.
Promenade en Gâtinais., mai 1962
Dès 8h30 nous dénombrons une bonne trentaine de vélos aux abords du chemin pierreux des Andrèsis. Dans la prairie voisine, les cris des gamins de la communale remplissent la vallée : c’est jour de plein air. Non loin, serpente la Cléry où vairons et épinoches se disputent les remous.
Quelques enjambées et nous voilà au hameau des Andrésis . Derrière les vieux murs, un site chargé d’histoire où la maison au figuier garde ses secrets. Sur la rive droite, le moulin et le lavoir sont encore endormis. Dans l’unique rue, une flopée de gamins braillards ,lance-pierres à la ceinture, nous accueille.
Nous quittons les lieux indemnes et nous dirigeons vers Le Foulon. Ce fier représentant des moulins de la Clèry est devenu inutile en cette fin de siècle et décline inexorablement.
Nous reprenons le chemin de la Fauchetterie en direction de Chantecoq laissant le discret château de Mal Talent devenu Montalan dans son écrin de verdure. Première ascension du jour pour accéder au plateau des Genêts que nous quittons peu de temps après pour rejoindre le Boutoir et la D32 que nous traversons sans risque tant les automobiles sont rares.
Deuxième ascension (154m) en direction des Bougreaux avant de redescendre dans la vallée en direction du château de Montalan.
Pause café près du bourg d’où les premières clameurs nous parviennent. L’impatience grandit…
La vie est là. Ce bourg tient toutes ses promesses.
Dans la Grand-rue se succèdent le charron et ses vieilles carrioles, le maréchal ferrant avec ses odeurs de corne brûlée, le menuisier enfoui dans les copeaux, les café-épicerie, l’auberge des Andrésis avec son parquet dansant, la boulangerie , la boucherie et à l’écart de la rue des Jubeaux, le forgeron.
On se regroupe sur la place, lieu de perdition, lieu de tous les trafics. Là, des groupes de gamins insouciants troquent billes et mistrals gagnants acquis de haute lutte.
Après ce bain de foule, on retrouve un chemin rural et ses nids de poule reliant Courtenay. Nous traversons ce plateau triste à mourir sous un soleil ardent. Le groupe s’assoupit, on perçoit une certaine lassitude. Seuls au loin les silos de La Copé (monument contemporain) veille au grain.
Heureusement la Clairis n’est jamais bien loin. On retrouve ses rives verdoyantes et ses incontournables moulins. A la sortie de ce chemin ombragé nous apparaissent les joyaux de Saint de Hilaire - Le Ratelet - et puis - L’Ecole - mais c’est une autre Histoire.
Le groupe s’étire, la petite reine n’est pas loin…
Ce qui fût pour vous une randonnée, fût pour quelques uns d’entre nous une promenade émotionnelle sur les chemins de notre enfance…
Pour le compte rendu de cette randonnée de mai 2024 mieux vaut vous référer au reportage photos.
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Parcours
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