St-Gondon est une commune de la Communauté des Communes Giennoises, du canton de Gien et de l’arrondissement de Montargis.
Sa superficie couvre 22,4 km² à une altitude comprise entre 117 et 164 mètres.
Elle compte environ 1200 habitants : les Gondulfiens et Gondulfiennes.
La rivière Quiaulne traverse cette commune. Elle prend sa source à Grignelles, lieu-dit d’Autry-le-Châtel, traverse le Petit St-Gondon, coule en limite de Coullons (se nomme alors Thielle, Tielle, Thiaulne ou Théone), contourne le centre-bourg de St-Gondon, reste parallèle à la Loire sur 3 km, puis se jette dans le fleuve au lieu-dit la Ronce. Sa longueur est de 29 km.
Au Xe siècle, Nobiliacus ("lieu noble") devient "Sancti Gondulfi", puis St-Gondon ; Gondon-la-Tour ou Gondon-la-Fontaine pendant la Révolution, et même St-Gondon-sur-Loyre au XIXe...
Cette localité a été celte, romaine puis chrétienne.
Gondulfus, gallo-romain, vit au VIe siècle en ermite avec des disciples dans la forêt proche de la source de la Quiaulne. Longtemps après sa mort, son corps est inhumé dans le choeur de l’église du monastère de Nobiliacus et il devient Saint.
Ses reliques disparaissent pendant les Guerres de Religion.
La motte du donjon est artificielle ; elle date du VIIe ou VIIIe siècle.
Le Prieuré : les disciples de Gondulfus fondent peut-être une cellule de vie monastique entre le VIe et le IXe siècle, lorsque la dépouille de l’ermite est transférée à Nobiliacus. Ce prieuré dépend de St-Benoît-sur-Loire puis de St-Florent-le-Vieil (Anjou) et aussi de St-Pierre de Vierzon. Il connait son apogée à la fin du XVe et début du XVIe siècle.
L’Eglise : consacrée initialement à la Vierge Marie, elle était appelée Mater Miserocordarium (Notre-Dame de Pitié) ; cette chapelle du Prieuré devient au Xe siècle l’église du village après le départ des moines.
Les murailles : au XIIe siècle, le bourg est protégé par un fossé de défense (le ravelin) et par la rivière Quiaulne. Sur la motte (au centre), il y a une tour (dont il reste les vestiges) : ce donjon est de forme heptagonale et mesure environ 15 mètres de haut : il a sûrement remplacé une tour en bois.
La construction des murailles date de l’an 1400. 16 tours dont certaines avec pont-levis complètent le système défensif.
Coutume locale : tous les habitants (ou presque) avaient une "sornette" : un surnom.
Dicton local : "Personne ne vient à St-Gondon sans recevoir son lardon" : un sarcasme, des railleries = toute personne extérieure au bourg venant à St-Gondon, faisait l’objet de railleries, moqueries et quolibets, surtout de la part des lavandières du village !
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Sources : la Mairie de St-Gondon, l’association St-Gondon Patrimoine Historique et Wikipédia.