Jeudi 16 janvier, randonnée à Gien par une météo presque clémente, température plus douce que les jours précédents sans pluie, sans brouillard mais sans soleil. On ne peut pas tout avoir.
Bref ! 22 randonneurs se retrouvent quai de Nice à Gien pour 13 km sur les coteaux du Giennois.
Face à la piscine, la rando commence par une grimpette pour mettre en jambes puis déambule entre bois, champs et vignes ravagés par les sangliers en empruntant le GR du Sentier de la Vallée des Rois.
Pause café, chocolat, thé, soupe (?) et bien sûr les pâtisseries des uns (unes, le plus souvent) et des autres, énergétiques et revigorantes. Remerciements à toutes (tous).
Après avoir monté, il faut redescendre en douceur vers la Petite Thiau et prendre le bord de Loire. Par chance, la Loire est pas mal descendue depuis le dimanche précédent, malgré tout, la meneuse de rando (pas de revue !) Chantal a emmené le groupe au mieux pour "marcher propre" selon son expression.
Pique-nique bord de Loire, Port au Bois, sur les chaises longues et bancs très très frais. Evelyne a apporté matelas pour les chaises longues et couvertures pour les bancs afin que quelques "postérieurs" se tiennent au chaud.
Après-midi, pas de sieste, même René, on repart pour la rando historique de Gien pour environ 6 km, 160 marches en montée et 120 en descente. Plusieurs pupitres jalonnent le parcours et expliquent les différents points historiques de la ville.
Traversée de la Loire par le pont et arrivée en Berry ce qui mène à la Turquie (!!!!!). Au coin du pont, 25 m du GR3C conduisent à la plage de La Turquie (Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique gérée par la ville de Gien depuis 2001) et permet un point de vue sur la ville de Gien, cité d’Anne de Beaujeu (ou Anne de France) et de son château.
Retour par le pont, direction la Faïencerie par le quai et quelques détours pour voir la Maison des Alix, l’ancien Hôtel de Ville, l’Hôtel de la Poste et aussi le Viaduc Ferroviaire (19e siècle). Derrière Auchan, se situe la Chapelle Sainte Lazare, ancienne Léproserie.
Tout proche, la célèbre faïencerie de Gien, son musée et son magasin de 2e choix. En face, place de la Victoire, ancien cimetière de la ville très important à l’époque ; en 2019, des fouilles, dans le cadre du projet de construction du cinéma, ont permis de découvrir un hôpital et une "pouponnerie" de la faïencerie.
A l’arrière du cinéma, la longue ruelle des Jeux ramène rue Bernard Palissy pour prendre la rue de l’Ancien Hôtel-Dieu, première marche pour atteindre le Château et l’église Sainte Jeanne d’Arc, un point de vue sur les toits de Gien et la reconstruction du centre ville après les bombardements de 1940 et 1944. Le groupe redescend par le chemin touristique conçu dès la période de reconstruction ; des sculptures des maisons médiévales détruites sont exposées le long de cet escalier. Au bout de ce chemin, un tympan décoré de fresques marque la porte d’accès de ce chemin en montée. Prévue dès 1940, ce tympan ne sera réalisé qu’en 2019.
Arrivée place du Général Leclerc ancienne place aux Herbes, direction la statue de Vercingétorix. Puis quelques marches mènent à la rue Lejardinier que l’on redescend pour trouver un nouvel escalier coincé entre un mur, une maison et aboutit enfin aux Arcades des Boulards installées dans le parc bordé de remparts agrémenté d’une jolie vue sur le château.
Une nouvelle ruelle conduit place Saint Louis totalement détruite en 1940, reste quelques vestiges de la tour de la maison Belle-Croix. Une incursion au début de la rue Louis Blanc permet de découvrir une pierre anthropomorphique provenant de la Bastille, rareté paraît-il.
Enfin, la randonnée se termine Bar du Corto, bord de Loire, où force café, thé, chocolat, quelques bières et menthe à l’eau réchauffent et requinquent le groupe des 23 randonneurs de l’après-midi.
Remerciements aux 3 organisatrices de cette journée, Chantal Scotti, Martine Saigne et Evelyne Binet qui se sont répartis les tâches.
Pour en savoir plus sur l’histoire de Gien, le site de la SHAG (société historique et archéologique du Giennois) est très riche d’informations à la fois sur les monuments et les personnages du Giennois.
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