La Selle-sur-le-Bied
Le blason de la Selle-sur-le-Bied
Les armes de La Selle-sur-le-Bied se blasonnent ainsi :
Coupé : au premier parti au I : d’azur au lion couronné d’or et au II : écartelé au 1 et au 4 bandé de gueules et d’or, au 2 et au 3 coupé de gueules et d’argent au lion brochant de l’un en l’autre, au second d’azur fretté d’or ; sur le tout de sable au croissant d’or, accompagné de trois roses du même.
Sources : Wikipédia
Histoire et patrimoine
La Selle-sur-le-Bied, canton de Courtenay, arrondissement de Montargis a une superficie de 23,96 km2.
Son altitude varie de 97 m à 143 m.
Les 1007 habitants se nomment les Sellois et les Selloises (recensement de 2012).
Le mot de Selle, ou Celle, vient de « cella » cellule de religieux.
Autour des cellules de ces premiers religieux, chargés de défricher la terre et de dire la messe dans leur petite chapelle, une agglomération de maisons s’est constituée et a donné naissance, au bord d’un cours d’eau, à un village du nom de Celle, puis Selle. De là, l’appellation de cette seigneurie devint un comté avec de Saulx de Tavanne, en 1641. On cite ensuite la maison d’Aquin et celle du Deffand. Au XVIIIème siècle, la terre fut érigée en marquisat. Les de Béthisy furent les derniers seigneurs de La Selle-sur-le-Bied.
L’église de la Très Sainte-Trinité
Eglise avec clocher à flèche d’ardoises octogonale au-dessus du portail. Nef voûtée en berceau, chœur sur croisée d’ogives. Beaux vitraux. Dans le collatéral, nombreuses pierres tombales. À l’entrée, statue en bois du 12e de la Ste Vierge. Dans le bras de transept, 2 beaux culs de lampe. Derrière l’autel, 2 statues modernes, taillées dans du bois du XVIIème. Sur les murs de la nef, des fresques peintes.
L’église a été reconstruite après les guerres de religion.Il reste de l’église primitive une porte romane et des piliers. On y voit une pierre tombale du marquis et de la marquise du Deffand.
Le château
À côté de l’église, le château, en forme de U, comporte un étage et des pavillons perpendiculaires à haute toiture. Il est entouré de douves en eaux vives. Sous la Révolution, il fut vendu et plus tard, affecté à une usine de papeterie
Extrait de : Histoire générale illustrée des départements : Le Loiret Edition de 1910, Maurice Pignard-Péguet et guide touristique du Loiret, édition : Le Voyageur Egaré.